Poule de réforme : le marché du frais plafonne
En poule de batterie, les tarifs semblaient avoir atteint un plafond la semaine dernière. Si certains lots vendus à des abattoirs travaillant en frais étaient écoulés sur la fourchette haute des prix, ces opérateurs commençaient aussi à se heurter à des problèmes de valorisation. Les tarifs du poulet ont baissé ces derniers mois, rendant dorénavant ce produit moins cher que la poule à Rungis ; du jamais vu ces dernières années. La plupart des volumes de poules restaient néanmoins échangés, aux alentours de 0,25 euro le kilo. De nombreux abattoirs disent refuser de payer davantage, préférant une journée plus creuse à une revente à perte. Ainsi, même si l’offre restait limitée —certains éleveurs retardent leurs réformes du fait de la bonne tenue du marché de l’œuf—, les prix se sont stabilisés.
En poule de reproduction, il semble que nos voisins belges aient cessé de s’approvisionner en France. Ils peineraient à revaloriser leurs marchandises au vu des hauts prix d’achat, qui reculaient d’ailleurs en semaine 46. Dans ce contexte, les tarifs pratiqués par la plupart des opérateurs français la semaine dernière se sont orientés à la baisse car l’offre reste présente.