Poule de réforme : coup de chaud sur le frais
L’été indien a fait le malheur des grossistes et détaillants de poules sur le marché du frais la semaine dernière. Les ventes ont été catastrophiques. Si un petit retour du froid était attendu ce week-end, les prévisions pour la suite n’étaient pas assez automnales pour remonter le moral des commerçants qui ont annulé ou limité les commandes. Dans ce contexte, les abattoirs travaillant en frais n’étaient plus autant à l’achat. Les réformes de poules de reproduction sont parfois décalées. Prix stables dans un marché ralenti. En poule de batterie, le marché affichait toujours plusieurs vitesses. De rares lots étaient encore vendus à des prix élevés vers l’Allemagne. Les abattoirs commercialisant la viande congelée vers le grand export négociaient des prix plus modérés, dans un contexte de manque de revalorisation chronique. Quant au débouché du frais, il était aussi plus limité au vu de la météo.
Et le marché de l’œuf continue de s’emballer
Aucun changement de tendance en France vendredi. La traditionnelle accalmie de fin de mois et des vacances de la Toussaint était toujours loin de pouvoir à elle seule calmer le marché. L’offre manquait toujours à l’appel, que ce soit en œufs tout venant pour le conditionnement ou en calibré. Et ce d’autant que les industriels demeuraient à l’affût de toute marchandise, quelle qu’elle soit. Les mêmes causes entraînant les mêmes effets, les cours poursuivaient leur envolée.
La France est loin d’être une exception. En Belgique, les prix s’affichaient en milieu de semaine en hausse de 41 à 62 centimes les 100 œufs selon le calibre considéré, tandis qu’en Allemagne, l’augmentation s’est installée entre 33 à 50 centimes. Les Pays-Bas n’échappent pas au mouvement avec des cours des œufs blancs de code 3 en hausse de 59 à 96 centimes. L’Espagne, quant à elle, a redressé ses cours d’un euro en sept jours.