Porcs : l’Europe rebondit, la Chine plonge
Porc : Les craintes de voir les grands abattoirs allemands ne pas suivre le mouvement haussier du début de mois se sont estompées mercredi avec la reconduction de la cotation allemande. Selon Plérin, ce statu quo est à rapprocher d’une offre en net repli qui a en quelque sorte obligé les outils à relâcher un peu leur pression sur les cours. Ce signal plutôt positif pour les éleveurs européens s’est répercuté sur les autres grandes références communautaires, à commencer par la Belgique qui continuent d’envoyer des porcs vivants dans les outils allemands du fait de leur attractivité et d’un approvisionnement un peu tendu en Allemagne. En Espagne, les cours ont repris 2,5 centimes jeudi. La demande, intérieure comme export, est plutôt satisfaisante et les disponibilités en élevage ne sont pas pléthoriques malgré une production en croissance.
À noter, ailleurs dans le monde, la baisse des cours la semaine passée au États-Unis et surtout, la chute du prix moyen en Chine depuis la mi-décembre. À 12,21 yuans/kg le 6 février, selon le site 3tres3.com, il s’affichait en baisse de 1,78 yuan (-12,7 %) en huit semaines et s’installait 2,43 yuans (-16,6 %) sous son niveau de la même période de 2018.
Porcelet : Les disponibilités européennes ne sont pas très importantes actuellement. Le commerce des porcelets dépend donc en priorité du niveau de la demande dans chaque pays, lui-même déterminé par la fluidité des enlèvements de porcs. Ainsi les prix continuent-ils d’osciller entre maintien et hausse plus ou moins franche selon l’état membre considéré.