Porcs : Espagne et Belgique jouent la carte de la hausse
Porc : La stabilité continue globalement de régner sur le marché porcin nord européen. La semaine dernière, la cotation allemande a été maintenue, dans un contexte d’offre plus limitée pour une demande toujours aussi frileuse faute d’embellie sur le marché de la viande. Un statu quo qui s’est répercuté sur les références voisines. À noter toutefois un léger mieux en Belgique, du fait sans doute du recours des abattoirs allemands à la marchandise belge, plus attractive et qui leur permet de maintenir la pression sur les prix nationaux. En Espagne, la hausse des cours se poursuit (+2,1 centimes jeudi), le dynamisme de la demande absorbant facilement la croissance de la production. En Italie, à l’inverse, les abattoirs maintiennent leur pression sur les cours.
La baisse des cours était de mise ces derniers jours aux États-Unis, ce qui n’est pas sans accentuer leur compétitivité sur la scène mondiale. Le Canada suit le mouvement. En Chine, la hausse amorcée mi-février s’est confirmée sept jours plus tard.
Porcelet : La fluidité a continué de dominer le commerce européen des porcelets la semaine dernière, tant au Nord qu’au Sud. Les ventes sont restées particulièrement dynamiques en Espagne où l’offre manque toujours à l’appel. Cela contribuait d’ailleurs à soutenir les importations en provenance des Pays-Bas, qui ont également relevé un raffermissement de leurs tarifs. La hausse a aussi été de mise en Allemagne et en Belgique. Seul le prix d’acompte danois a joué la carte du maintien.