Porcelet : toujours haussier malgré les niveaux atteints
Porcelet : Malgré les hauts niveaux de prix atteints, la tendance reste à la hausse des cours des porcelets à travers l’Union européenne. En Allemagne, en Espagne, aux Pays-Bas et au Danemark, les tarifs ont encore repris de l’altitude la semaine passée, faute de disponibilités suffisantes.
Selon Bruxelles, à 52,10 €/tête en moyenne en semaine 4, le prix communautaire du porcelet a repris 2,4 % en une semaine et 7,2 % en un mois pour s’envoler 35,1 % au-dessus de son niveau de la fin janvier 2016.
Porc : L’ambiance s’est quelque peu tendue ces derniers jours sur le marché européen du porc charcutier. Le bras de fer entre les éleveurs à la production mesurée, et les abattoirs aux besoins réguliers à toniques mais aux capacités de revalorisation limitées, n’a cessé de s’affirmer. En Espagne, malgré des disponibilités en élevage assez abondantes, tous les besoins ne sont pas aisément couverts, relaie-t-on au Marché du porc breton, et les nombreux abattages du moment ne permettent de reconstituer que partiellement les stocks, une large part des volumes étant orientée vers l’export. Conséquence, les échanges sont fluides, les poids baissent et les prix se raffermissent. Le nord de l’UE semble plus hésitant. La filière allemande y a une grande part de responsabilité, ayant repris sa partie de yo-yo, au gré du rapport de force entre éleveurs et grands industriels. La faiblesse annoncée de l’offre pourrait toutefois obliger l’abattage découpe à revoir sa position, leur besoin de faire tourner les outils pouvant prendre le pas sur leur capacité de revalorisation tarifaire.