L'Europe doit diversifier ses débouchés à l'export pour moins dépendre de la Chine
Selon les prévisions de l’USDA, en 2022, la production porcine de l’UE devrait se maintenir au même niveau qu’en 2021 à 23 660 tonnes équivalent carcasse, en raison de la hausse du poids moyen. Avec une consommation intérieure en perte de vitesse, l’UE devrait pouvoir exporter environ 5 150 téc. Depuis 2013, l’Union s’impose sur le marché mondial en tant que plus grand exportateur de porc. Elle se voit toutefois désormais de plus en plus menacée par la concurrence en provenance du Brésil et des États-Unis.
Actuellement pénalisée par la Peste porcine africaine (PPA), notamment en Allemagne, les exportations de l’UE vers les pays tiers dont la Chine ont fortement reculé. De quoi contribuer à la chute des prix du porc en Europe ces derniers temps ; notamment chez les plus grands exportateurs.
Pour réduire cette dépendance au marché chinois, les filières porcines européennes cherchent à diversifier leurs exportations. Une tendance qui se traduit déjà dans les données d’exportation du premier semestre. Les envois vers les 15 autres principaux marchés de l’UE ont progressé.