Porc : une hausse des cours à répercuter
Porc : La fin janvier se place sous le signe de la fermeté pour les filières porcines européennes. La hausse de la cotation allemande mercredi (+5 centimes) s’est répercutée le lendemain en Belgique. Une augmentation des prix néerlandais est aussi attendue ce jour. En cause, des disponibilités en élevage plus modérées qu’en début de mois, pour une demande régulière et plus correcte pour la période. Certes, la demande communautaire n’est pas euphorique et des difficultés de revalorisation persistent, mais en parallèle, l’activité export reste assez tonique. Un constat qui tend à soutenir les tarifs espagnols. Malgré une offre plus large que dans les autres états membres, le cours moyen a repris 1,7 centime jeudi, encouragé par la fluidité du commerce ainsi que par l’orientation des concurrents du Nord. Seul le prix d’acompte danois continue de jouer la carte du maintien.
Ce mouvement de hausse peut se poursuivre ces prochains jours. Aucun retour de l’offre n’est envisagé, aucun net ralentissement de la demande ne semble probable. L’ampleur de la progression dépendra avant tout du niveau de réassort des abattoirs, lui-même déterminé par la capacité des industriels à revaloriser leurs prix de vente.
Porcelet : Les cours européens ont oscillé entre maintien aisé (Espagne, Danemark) et nouvelle hausse (Allemagne, Belgique, Pays-Bas). Si les niveaux atteints incitent les acheteurs à la prudence, la faiblesse de l’offre reste de rigueur et entretient la fermeté. Une tendance qui devrait se prolonger, au regard des enquêtes cheptel de fin 2016. À la baisse des effectifs truies et porcelets en Allemagne s’ajoute le recul de 3,6 % des porcelets de moins de 50 kg au Danemark, selon le Marché du porc breton, qui précise qu’en Espagne, du fait de nombreux abattages en semaines 51 et 52, le manque de porcelet est aujourd’hui patent. D’autres pays affichent aussi une offre très limitée, comme l’Italie qui a importé en près de 800 000 porcelets en 2016 contre 315 000 trois ans plus tôt.