Porc : statu quo européen malgré les fériés
Porc : La semaine dernière a été marquée par des cours européens oscillant entre maintien (Allemagne, Espagne, Danemark) et léger repli (France, Belgique). Si la présence d’un à deux jours fériés selon l’état membre considéré fin mars/début avril pouvait laisser craindre une offre trop fournie pour répondre à la demande, le déséquilibre n’a pas été trop marqué. Bien qu’encore calmes, les besoins en viande n’étaient pas nuls pour autant, d’autant plus que les perspectives d’une reprise saisonnière de la consommation communautaire laissent espérer aux outils un regain d’activité à court ou moyen terme.
A l’export, si l’Europe manque toujours de compétitivité, la physionomie du marché pourrait prochainement évoluer. Les effets des menaces de la Chine de taxer la viande et les produits à base de porc américains de 25 % sont à surveiller de près, pouvant tout à la fois se traduire par des opportunités pour les Européens sur le marché chinois mais aussi par un regain de pression sur les prix aux États-Unis ce qui les laisseraient plus compétitifs vers d’autres débouchés.
Porcelet : Sans évolution majeure du commerce européen du porc, et au lendemain d’une semaine écourtée par un à deux jours fériés, le marché des porcelets présente peu d’évolutions. L’offre s’ajuste à la demande et les prix sont dans l’ensemble reconduits à des niveaux inférieurs à ceux de l’an dernier. Fin mars, selon Bruxelles, le cours moyen en Europe atteignait 51,70 € la tête, en hausse de 4,9 % en un mois mais en baisse de 9,7 % en un an.