Porc : reprise espérée courant février
Porc : La reprise espérée des cours européens n’a pas eu lieu fin janvier mais les espoirs demeurent pour la première quinzaine de février. La toute fin du mois n’a pas été propice à une relance de la consommation. Les cours ont oscillé entre maintien et légère hausse selon l’état membre considéré, selon le rapport offre/demande présent dans chaque grand bassin de production. En Allemagne, selon Plérin, les disponibilités « tendent à régresser mais les abattages élevés sont surtout le fait de prix bas plus que d’une bonne demande ». En cause, des besoins en viande encore en demi-teinte, un marché communautaire concurrentiel et une activité grand export qui ne présente pas de signe d’embellie. Sur ce marché toutefois, un réveil de l’activité n’est pas à exclure ces prochaines semaines, en particulier en Asie une fois les festivités liées au nouvel an chinois passées. À noter que l’intérêt de la Chine pourrait certes rebondir mais ne semble en mesure de s’intensifier que progressivement ces prochains mois.
Porcelet : Les prix des porcelets européens continuent de jouer la carte de la fermeté. L’offre apparaît mesurée et tout juste suffisante pour répondre à une demande régulière, voire quelque peu encouragée par des retards d’enlèvement qui se résorbent chez les engraisseurs. Excepté en Belgique où les prix sont restés stables, des hausses ont été relevées ces derniers jours en Allemagne, au Danemark, au Pays-Bas et en Espagne.