Porc : petit effet rentrée à l’échelle européenne ?
Porcs : Les semaines se suivent et se ressemblent pour les filières européennes. Le manque d’entrain de la consommation communautaire et les difficultés rencontrées à l’export (par les états membre du Nord surtout), ainsi que les larges volumes disponibles (en frais comme en congelé) continuent de peser sur le commerce de la viande comme sur la valorisation des découpes. Ainsi les abattoirs veulent-ils rester prudents dans leurs achats et tentent-ils de maintenir leur pression sur les cours, avec plus ou moins de succès selon le niveau de l’offre constaté dans chaque état membre.
Conséquence, le fléchissement des cours s’est prolongé ces derniers jours en Allemagne
(-1 centime) et en Espagne (-0,8 centime). En revanche, l’heure était au maintien au Pays-Bas et même à un petit vent de fermeté en Belgique (+1 centime). Une divergence d’évolutions qui laisse à penser que le marché communautaire se rapprocherait peu à peu de l’équilibre, sous l’effet semble-t-il, d’un petit effet rentrée, les congés s’achevant peu à peu à travers l’Union et les ménages revenant progressivement aux achats.
Porcelets : L’offre européenne demeure largement supérieure aux besoins et les prix peinent à se maintenir voire poursuivent leur repli. Ces derniers jours, les principaux cours communautaires semblaient vouloir se stabiliser, mais à des niveaux très bas. C’est le cas aux Pays-Bas, selon le Marché du porc breton, pour qui de tels niveaux tarifaires ne devraient pas être sans conséquence sur le niveau de la production porcine à moyen terme, les lourdes pertes qui s’accumulent pouvant avoir un effet limitant sur les capacités de production.