Porc : pause avant une probable effervescence
Porc : La semaine dernière a été marquée par le 1er mai férié dans un grand nombre d’états membres européens. De quoi continuer de freiner l’activité des abattoirs et ralentir le commerce en amont de la filière. Malgré un à plusieurs jours fériés pour Pâques, synonymes de retards d’enlèvement, les disponibilités communautaires sont restées globalement en adéquation avec les moindres besoins du moment. Un contexte de marché équilibré qui s’est traduit par une stabilité des principales références tarifaires ; Allemagne, Espagne, Danemark, Belgique… Excepté en France, où le 8 mai chômé devrait encore permettre aux acheteurs de calmer le jeu, ce sont des semaines à cinq jours d’activité qui débutent dans la plupart des pays, et si le beau temps s’installe durablement, un net réveil de la consommation n’est pas à exclure. L’offre n’étant pas attendue plus étoffée, les cours pourraient faire leur retour à la hausse. La tenue de la demande asiatique — et en priorité chinois — sera toutefois à surveiller de près. De la capacité des importateurs à accepter de nouvelles augmentations devrait dépendre l’ampleur de la hausse saisonnière européenne.
Porcelet : Malgré la succession de plusieurs jours fériés, la fluidité reste de mise sur le marché européen et les perspectives en aval de la filière restent encourageantes. De quoi encourager les engraisseurs et entretenir la hausse des prix des porcelets.