Porc : l’Europe revoit ses importations à la baisse
Porcs : Le marché français devrait rester peu évolutif en cette seconde partie de semaine. A Plérin, l’hésitation entre maintien et fermeté devrait se prolonger, excepté si la cotation allemande de ce jour venait à changer la donne, à la hausse comme à la baisse. Jusqu’à présent en Allemagne, selon Plérin, « l’impression générale est partagée entre fluidité des ventes en vif (...) et excès d’offres de viande », en partie en raison de la pression des volumes espagnols « à prix très agressifs ».
Découpes : Sur les deux premiers mois de l’année, l’Union européenne à 28 (UE) n’a importé que 5 083 tonnes équivalent carcasse (téc) de viande de porc, soit 16,3 % de moins qu’un an plus tôt, indique-t-on à Bruxelles. Si la Suisse reste de loin le premier fournisseur, avec 64 % des volumes achetés par l’UE, ses ventes sont en perte de vitesse (-6 %, à 3 245 téc). Un déclin qui semble se faire au profit du Chili, second fournisseur et dont les ventes à l’UE progressent de 42 % à 562 téc. Loin derrière arrivent les États-Unis (290 téc, +9 %) et la Norvège (285 téc, -22 %).