Porc : l’Europe joue la carte du maintien
Porc : Le 1er mai était férié dans la plupart des états membres de l’Union européenne, ce qui a entraîné des retards d’enlèvement un peu partout en Europe ayant permis de rééquilibrer le marché communautaire. Les abattoirs ont pu s’approvisionner un peu plus aisément, et ce d’autant plus qu’ils présentaient des besoins plutôt mitigés, faute de demande en viande soutenue en lien avec une météo peu propice à la gamme estivale, en particulier dans les pays du Nord et de l’Est. Dans le même temps, les exportateurs se disent quelque peu bousculés au grand export. Certes, les besoins asiatiques sont toujours présents, mais tendent à se tasser légèrement et surtout, la valorisation n’est plus aussi aisée qu’elle ne l’était fin 2016. Une tendance à relier à la volonté des importateurs de contenir leurs prix d’achat mais aussi du regain de concurrence des autres grands bassins de production mondiaux, à commencer par les États-Unis. Petite note positive toutefois, les cours semblent vouloir rebondir outre-Atlantique.
Porcelet : Les semaines se suivent et se ressemblent sur le marché européen du porcelet, faute d’évolution des fondamentaux du marché. La production, bien qu’un peu moins déficitaire, demeure insuffisante pour couvrir des besoins qui restent réguliers. De quoi entretenir la fermeté des tarifs, qui se maintiennent aisément en Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique et en Espagne et reprennent même encore un peu de hauteur au Danemark.