Porc : le Royaume-Uni revoit ses achats à la baisse
Découpe : A près de 33 000 tonnes, les importations britanniques de viande de porc ont reculé de 17 % en janvier par rapport à janvier 2017, selon AHDB, poursuivant la tendance observée au second semestre 2017. Une tendance à rapprocher en premier lieu du net repli des achats au Danemark (-12 000 t). Toutefois, le recours aux autres grands fournisseurs diminue également, laissant supposer que l’augmentation de la production nationale permet de mieux répondre à la demande intérieure. Pour AHDB, les importations de bacon ont chuté de 29 %, affectant les trois principaux fournisseurs (Danemark, Pays-Bas et Allemagne). À noter néanmoins la hausse des achats de saucisses, en particulier d’Allemagne (+800 t) et de produits transformés de Pologne (+900 t) et du Danemark (+700 t).
Le moindre intérêt britannique semble en mesure de se prolonger. Selon le site 3tres3.com, 3,7 millions de porcins étaient recensés en décembre outre-Manche, soit 2,8 % de plus qu’un an plus tôt, dont +3,2 % pour les porcs à l’engraissement (à 3,3 millions).
Porc : Premier signe de faiblesse ce lundi à Plérin. Le prix de base 56 TMP s’est tassé de 0,4 centime. Le commerce marque le pas, faute de demande très intéressée, comme le soulignent les 1 560 porcs restés sans enchère mais affectés et les 1 200 invendus, refusés à la vente pour enchères insuffisantes, précise-t-on au Marché du porc breton.
Porcelet : Le marché français tourne toujours à plusieurs vitesses en ce début de semaine. Encore lourd chez les uns, le commerce ne cesse de gagner en rapidité chez les autres. De quoi entretenir des cours stables à haussiers selon la catégorie et la région considérées.
De leur côté, les prix indexés, publiés par l’Institut du porc, s’affichaient la semaine dernière en hausse de 38 centimes à 33,90 euros la tête pour les 7 kg, et de 2 centimes à 1,96 euro le kilo pour les 25 kg.