Cotation

Porc : le marché de l’UE terne à l’approche de Pâques

En semaine 11, le prix du porc a continué d’augmenter sur le marché du porc breton (MPB) pour s’afficher à 2,026 €/kg. Le contexte est similaire aux semaines précédentes. “La demande des abattoirs reste correcte car les offres ne sont pas abondantes mais, comme partout en Europe, le commerce manque encore d’élan nécessaire pour une bonne revalorisation sur le marché de la viande”, explique le MPB.  

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Des cotations du porc reconduites dans le Nord de l’Europe 

Ce manque de tonicité sur le marché du porc s’est soldé par des reconduites de référence dans le Nord de l’Europe (Danemark, Pays-Bas et Allemagne). Les cotations évoluent différemment mais les contextes restent sensiblement les mêmes. Pour rappel, le cours allemand avait pris 20 centimes durant le mois de février avant de se stabiliser en semaine 10 à 2,2 €/kg.  

Des quantités de porc échangées limitées  

Habituellement on observe une hausse de la consommation de viande de porc en Allemagne au moment de la fête de Pâques. Cependant, outre-Rhin, les quantités sont limitées dans de nombreux Etats fédérés mais le marché est à l’équilibre tant la demande est en retrait. “Dans le cas du porc et du veau, il n’y a pas d’impulsion du commerce, même les préparatifs de Pâques se déroulent plutôt tranquillement”, résume l’Ami.  

Des conditions météorologiques pas au rendez-vous  

Toutefois, rappelons qu’il y a trois semaines, les abattoirs allemands étaient aux achats espérant “reconstituer des stocks surtout pour les pièces pour lesquelles ils anticipent une forte demande à Pâques et lors de la saison des barbecues”, estime Mercolleida. Les stocks avaient été divisés par deux entre 2021 à 196 000 tonnes et 2023 à 85 000 tonnes. “Ces stocks pourraient permettre de faire pression sur les prix au moment où la demande se réveillera”, avait ajouté Mercolleida.  Pour le moment, la météo allemande n’est pas au rendez-vous. “Le temps changeant rend les acheteurs encore plus inquiets en ce qui concerne la saison des grillades”, observe l’Ami. 

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