Porc : l’Allemagne s’envole sous le vent chinois
Porc : +10 centimes ; c’est la hausse spectaculaire de la cotation allemande ce mercredi. Selon Plérin, l’offre nationale confirme voire accélère son repli, accentuant la concurrence à l’achat entre les outils, qui continuent de se tourner vers la Belgique pour approvisionner leurs outils. En parallèle, la demande sur le marché des découpes s’intensifie sensiblement. La demande chinoise se montrerait chaque jour plus pressante aux dires d’une partie de la filière, que ce soit en coproduits ou en viande (épaule et longe notamment). À cela s’ajoute un réveil de la demande industrielle pour la gamme estivale et une consommation nationale qui reprendrait des couleurs avec le redoux progressif des températures.
Tout laisse à penser que nos voisins d’outre-Rhin ne sont pas les seuls concernés par ce réveil de la demande et que leur nette revalorisation sera suivie par les autres grands bassins de production, y compris la France.
Porcelet : En novembre 2018, selon Agreste, la France comptait 5,052 millions de porcelets, soit 3,3 % de plus qu’un an plus tôt mais 0,5 % de moins qu’en 2011. Les effectifs étaient repartis en 3,404 millions de post-sevrages et 1,647 million de non sevrés. C’est respectivement 4,4 % et 1,1 % de plus en un an et 0,2 % et 1,2 % de moins en sept ans.