Viande
Porc : la stabilité perdure mais les tensions montent
Les cours sont stable en France mais la grogne monte. Dans le reste de l'Europe, peu de mouvement, sauf en Italie.
Les cours sont stable en France mais la grogne monte. Dans le reste de l'Europe, peu de mouvement, sauf en Italie.
Le mois de janvier s’annonce plutôt stable sur le marché du porc en France. A Plérin le cours est resté inchangé. A 1,247 euros/kg, la référence française se place toutefois à la tête des autres cotations européennes. Avec la fin des promotions qui se rapprochent, les besoins des outils se réduisent. L’activité de cette semaine est moins soutenue que la précédente, en repli de 15 000 têtes, rapporte le Marché du porc breton. Toutefois, l’offre n’est pas des plus abondante étant donné des retards d’enlèvement moins élevées que les années passées. Une stabilité qui passe mal auprès de l'amont qui manifeste sa volonté de voir les prix remonter dans la foulée de l'envolée des coûts de production.
Forte mobilisation des producteurs de #PORCS À #PLERIN. Tout le monde est à cran, la loi #Egalim2 qui n aboutira pas en 2022, les aides de l #etat qui ne sont pas satisfaisantes, le prix au cadran qui ne décolle pas, les #GMS qui ricanent.. Attention la soupape est au plus haut pic.twitter.com/RfNTL4I8a7
— MEHOUAS JOSIANE (@mehouas_) January 13, 2022
Les éleveurs veulent se faire entendre alors que les négociations commerciales sont tendues.
200 producteurs de #porcelain devant le Leclerc de #Plérin cette nuit. "un avertissement alors qu'on crève la bouche ouverte"#Bretagne #cotesdarmor #francepresse #ouestfrance #petitbleu #Telegram #consommateur #onvousnourrit pic.twitter.com/ePvQBsCn06
— MEHOUAS JOSIANE (@mehouas_) January 13, 2022
Stabilité ailleurs en Europe, l'Italie plombée par la PPA
Aucun changement sur les principales places européennes où la stabilité est le maitre mot. L’offre allemande est jugée faible et s’équilibre à la demande peu présente à cette période de l’année, aussi bien sur le marché intérieur qu’à l’export. Les abattages espagnols restent à des niveaux élevés, soutenus par une demande un peu plus dynamique vers l’Asie du Sud Est à l’exception de la Chine. En revanche, l’apparition de la peste porcine africaine en Italie devrait tirer la cotation italienne vers le bas et déstabiliser les circuits de commercialisation.