Porc frais et jambon cuit plombent la consommation
Découpe : L’année 2017 n’aura pas été placée sous le signe du changement des habitudes de consommation. Au contraire, le porc n’a cessé de perdre du terrain, tant en viande qu’en charcuterie. Selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel, les achats de porc frais par les ménages ont reculé de 4,9 % en cumul annuel au 24 décembre par rapport à la même période un an plus tôt, dont -5,2 % pour la longe et -3,3 % pour les autres morceaux. Même sentence pour les salaisonniers, avec des tonnages en repli de 1,2 %, en raison de l’affaissement de 3,3 % du jambon cuit et malgré le rebond des jambons crus et secs (+3 %) et des saucissons secs et salamis (+1,4 %) ainsi que le quasi-maintien des lardons, poitrine et bacon (-0,3 %).
Porc : Nouveau début de semaine en hausse à Plérin où le prix de base a gagné 0,4 centime. L’activité d’abattage est jugée correcte pour la période, pour des poids moyens qui confirme leur recul, selon le Marché du porc breton. Températures glaciales et fermeté chez nos voisins sont deux éléments de nature à expliquer cette fermeté.
Porcelet : La fluidité reste de mise sur le marché français du laiton. En 25 kg, les avis restent encore partagés. Certains opérateurs demeurent encore chargés, mais notent tout de même une lente amélioration de la situation. D’autres, à l’inverse, ne sont toujours pas assez couverts. De quoi laisser les cours stables à haussiers selon la catégorie et l’opérateur considérés.
De leur côté, et soutenus par le redressement des cours en aval de la filière, les prix indexés publiés par l’Ifip ont repris de la hauteur la semaine dernière, grimpant de 7 centimes en 25 kg et de 1,12 euro en 7 kg.