Porc : deux dynamiques pour les principaux exportateurs au premier semestre 2022
Dans l’Union européenne et aux États-Unis, les exportations de viande de porc se sont nettement raffermies au premier semestre de l’année sur un an, plus légèrement au Canada et au Brésil.
Dans l’Union européenne et aux États-Unis, les exportations de viande de porc se sont nettement raffermies au premier semestre de l’année sur un an, plus légèrement au Canada et au Brésil.
Les exportations de viande porcine de l’UE-27 se sont principalement affaiblies vers les pays tiers (-22,5 %) par rapport au premier semestre de 2021 selon l’Ifip. Sur un an, les exportations vers la Chine sont restées en retrait.
Un contexte philippin propice aux importations
Les Philippines ont manifesté une demande importante, voire record en viande de porc en provenance des pays communautaires (+24,7 % en six mois 2022/21). Cet été, le gouvernement philippin a étendu la mesure d’abaissement des tarifs douaniers à l’import jusqu’à la fin de l’année. L’objectif est de limiter l’inflation dans le pays. Ce dernier fait face à une importante pénurie en viande de porc. Par conséquent, ce marché s’est hissé à la troisième place des clients de l’UE, en volume, devant le Japon. Dans le même temps, la demande japonaise, comme la demande sud-coréenne restent dynamique.
Un recul aussi observé aux Etats-Unis
Les envois américains ont reculé de 24 % en un an avec le fléchissement de la demande chinoise. Toutefois, à l’instar du Canada, les achats mexicains en viande de porc ont progressé de 12,3 % en un an en provenance des Etats-Unis et de 10 % en un an en provenance du Canada.
Des baisses moindres
Au Canada, la baisse des exportations était moins importante (-4 %) au premier semestre de 2022 en comparaison au premier semestre 2021. Cette dynamique a également été observée au Brésil (-5,3 %). De plus, les exportations brésiliennes jusqu’au mois de juillet témoignaient d’une légère reprise des achats chinois.