Porc : des prix bien plus bas que l’an dernier
Porc : Le premier trimestre 2018 est loin de ressembler à celui de 2017 pour les éleveurs européens. Entre une offre plus large, une activité export plus terne et une consommation intérieure morose, les cours sont restés sous pression. En cumul de janvier à mars, selon le Marché du porc breton, les principales références communautaires s’affichent à des niveaux bien inférieurs à ceux de l’an dernier : -9,24 % en Allemagne, -9,95 % en Espagne, -10,61 % aux Pays-Bas, -11,9 % au Danemark et jusqu’à -15,26 % en France. Seule l’Italie résiste, avec des prix qui ne se tassent que de 0,86 %.
Découpes : En France, selon l’Ifip, les prix des découpes à Rungis ont augmenté entre février et mars, que ce soit pour l’épaule (+6 %), le jambon (+5,5 %), la longe (+3 %) ou la poitrine (+0,8 %). L’indice du marché de Rungis s’affiche en hausse de 3 %, ce qui semble insuffisant au regard de la hausse des prix du porc (+7 %), laissant les marges sous pression. Ailleurs en Europe, la tendance haussière était plus franche, de l’ordre de +4 % à +9 % en Allemagne selon le morceau considéré. La longe s’est renchérie de 7,3 % en Espagne et de 14,3 % en Italie. De l’autre côté des Alpes, l’heure était toutefois à la stabilité des tarifs pour le reste de la gamme.