Porc bio : du jambon cuit avant tout
Découpe : Le porc bio reste encore peu présent dans les rayons, en raison d’une production toujours très limitée. Selon l’Institut du porc (Ifip), l’année dernière, la part du bio dans la production française n’était que de 0,5 %, contre 94,5 % pour le conventionnel sans signe de qualité et 4,3 % pour le porc label Rouge.
La part de la production bio valorisée en viande fraîche est estimée par l’Ifip entre 30 et 35 %, qui souligne également la prépondérance du jambon cuit. En 2016, il représentait déjà 43 % des volumes de charcuteries bios consommées par les ménages et la croissance se poursuit. Une tendance qui n’est pas sans entraîner un sévère déséquilibre matière et « génère des importations conséquentes, en particulier depuis l’Europe du Nord », alerte l’Ifip.
Porc : Le marché français reste proche de l’équilibre dans un contexte de marché toujours sans entrain. Le prix de base 56 TMP a été reconduit lundi à Plérin, sans conviction, avec toujours un nombre important de lots n’ayant reçu aucune enchère, ce qui souligne un manque d’engouement de la demande que l’offre satisfait aisément.
Porcelet : Toujours aucun grand changement de tendance sur le marché français. Si la demande demeure prudente voire manque d’allant, les disponibilités ne sont pas pléthoriques, que ce soit en laitons ou en 25 kg. Les cours évoluent peu dans l’ensemble.