Porc : 0,6 centime de hausse malgré 50 % d’invendus
Porc : La hausse s’est poursuivie lundi au Marché du porc breton. Le prix de base 56 TMP a repris 0,6 centime, malgré une offre contenue et la mise en invendu de 50 % des porcs présentés, l’amont ayant redoublé d’efforts pour aller chercher l’augmentation maximale autorisée en séance du lundi, soit +1 centime. Pourtant, la demande des abattoirs est correcte à tonique et supérieure à l’offre du moment comme tend à le souligner la baisse du poids moyen des carcasses. Mais les difficultés de revalorisation des pièces, notamment sur le marché intérieur, ne sont pas sans inciter les acheteurs à redoubler de prudence.
Découpe : La nette revalorisation des cours du porc en mars a été en partie répercutée sur les prix des découpes européennes. En Allemagne, les tarifs ont repris entre 6 et 10 centimes à Hambourg, selon l’Ifip, soit entre +2 % et +5 %. L’augmentation est plus forte en Espagne, où les prix ont repris 3,6 % en longe, 7,3 % en jambon, 9,8 % en poitrine et jusqu’à 13,6 % en épaule (soit + 20 centimes). À Rungis, la tendance était à une hausse de 9 centimes en longe (+3,6 %), de 6 centimes en jambon (+2,9 %) et de 3 centimes en poitrine. L’épaule est restée stable. À noter aussi le maintien du prix du jambon en Italie, statu quo qui dure depuis janvier.
Porcelet : Le marché français reste déséquilibré. L’offre est insuffisante pour répondre à une demande soutenue, tant en laitons qu’en 25 kg, encouragée en outre par la nette amélioration du commerce du porc. Les prix poursuivent leur progression.