Pomme de terre : regain de la compétitivité française sur le marché international en 2021
La France était plus compétitive sur le marché international de la pomme de terre en 2021, boostée par les produits frais. La balance commerciale était, à nouveau, déficitaire pour les produits transformés.
La France était plus compétitive sur le marché international de la pomme de terre en 2021, boostée par les produits frais. La balance commerciale était, à nouveau, déficitaire pour les produits transformés.
En 2021, la France occupait la sixième position sur les 14 pays les plus compétitifs sur le marché international de la pomme de terre, selon une étude de veille concurrentielle réalisée puis publiée par FranceAgriMer en août 2022. La performance française est repartie à la hausse (+8%) en cinq ans. En 2021, les deux évolutions notables étaient l’augmentation marquée de l’indicateur « progrès technique » (+13 points) et un recul sur l’indicateur « recherche et développement » (-7 points).
D’importantes exportations en frais, peu en transformés
La France était le premier exportateur de pomme de terre fraîches. En revanche, les exportations de produits transformés étaient moindres (quatrième place).Le marché national était en légère baisse sur un an. La France était très largement déficitaire sur les produits transformés (congelés, non congelés, fécules). La balance commerciale affichait –312 millions d’euros. La valeur totale des importations se hissait à 652 millions d’euros en 2020.
Regain du potentiel de production
Le potentiel de la production française s’est développé grâce à la hausse importante et constante des surfaces (159 000 hectares en 2011 contre 214 500 hectares en 2020). En Allemagne et aux Pays-Bas, les surfaces ont stagné ou faiblement augmenté. Par ailleurs, la France disposait d’une logistique et d’une situation géographique proche des marchés importateurs clés comme la Belgique, l’Italie et l’Espagne.
Une meilleure résilience face aux épisodes de sécheresse
La France était plus résiliente que ses voisins face aux épisodes de sécheresse. Ses rendements atteignaient en moyenne de 48,5 tonnes/hectare. Toutefois, elle ne rivalisait pas avec l’« hyper-performance » des Pays-Bas (59,7 tonnes/hectare).
Synthèse du classement de la compétitivité en 2020