Phase de consolidation pour les céréales
Les cours des céréales, et du blé en particulier, se sont consolidés depuis le début de semaine. La très bonne activité du marché mondial — les pays importateurs profitant des prix bas pour s’approvisionner — soutient les prix. Le marché français en profite indirectement, bien que son manque de disponible exportable ne lui permette pas de bien répondre à la demande internationale. Sur le marché physique les primes corrigent en partie les fluctuations du marché à terme européen. Elles se situent actuellement à +4 euros rendu Rouen et +6 euros sur la Pallice. Le blé de qualité reste recherché et ferme en livraison rapprochée sur le marché intérieur, l’activité portuaire demeurant marginale. L’orge bénéficie de la fermeté du blé, mais manque de débouchés export. Le maïs s’est stabilisé. La production française n’a pas un grand rôle à jouer à l’export ; l’Ukraine s’en charge. La hausse du colza ralentit avec le repli du soja et des huiles, mais les prix restent globalement tendus.