Céréales
Petite hausse des cours des céréales
L’appel d’offres en blé meunier de l’Algérie a permis d’animer le marché en ce début d’année, après la trêve des confiseurs. Une petite hausse soutenue par celle du blé sur le marché à terme de Chicago.
L’appel d’offres en blé meunier de l’Algérie a permis d’animer le marché en ce début d’année, après la trêve des confiseurs. Une petite hausse soutenue par celle du blé sur le marché à terme de Chicago.
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Période du 2 au 8 janvier. Les cours de l’ensemble des céréales françaises ont affiché une légère hausse pour démarrer cette année 2019. L’activité sur les marchés physiques hexagonaux était extrêmement limitée en semaine 1 compte tenu de l’absence de nombreux opérateurs en congé et de la fermeture d’une majorité des organismes stockeurs, qui rouvrent leur porte progressivement depuis lundi. Les cours du blé tendre et de l’orge fourragère ont gagné 1 euro la tonne sur les places portuaires et sur leur marché physique respectif en sympathie. Une petite hausse entraînée par celle du blé sur le marché à terme de Chicago. En maïs, les prix ont aussi affiché une légère progression sur le marché hexagonal. Sur le plan fondamental, la récolte de blé argentine suscite des inquiétudes. La production présente une qualité altérée par des conditions de récolte humides. Un bateau chargé de blé argentin a été refusé par les autorités algériennes en raison d’un temps de chute Hagberg non conforme. Une bonne nouvelle pour les origines françaises qui pourraient bénéficier du dernier appel d’offres de l’Algérie. Cette dernière est à la recherche de 50 000 t de blé meunier. Devraient suivre d’autres appels d’offres en blé dans le courant de la semaine, notamment du Japon, de l’Égypte et de l’Arabie saoudite. On notera aussi la rumeur d’un achat de blé d’origine états-unienne à destination de la Chine.
Par ailleurs, des analystes prévoient des surfaces en blé d’hiver aux États-Unis à un niveau plancher, non atteint depuis cent ans, estimées à 12,75 millions d’hectares (Mha), contre 13,17 Mha en 2017, selon Informa. Au Brésil, la récolte de maïs pourrait être altérée par des conditions sèches. En Russie et en Ukraine, la couche de neige paraît suffisante pour protéger les récoltes dans ces deux pays, selon certains observateurs. En revanche, la Roumanie et la Bulgarie ne bénéficieraient pas de cette couverture protectrice et pourraient pâtir des températures très basses qui sévissent. Le niveau de l’euro face au dollar états-unien a peu évolué ces derniers jours, s’affichant toujours autour de 1,14 dollar.
Des exportations européennes toujours en retrait
Selon la Commission européenne, les exportations de blé et d’orge s’affichent respectivement au 6 janvier à 8,42 Mt (11,26 Mt l’an dernier à même époque) et 2,7 Mt (2,65 Mt). En maïs, les ventes sont estimées à 936 420 t (662 521 t) et les importations dans l’UE à 11,7 Mt (7,9 Mt). Des chiffres qui confirment le retard des exportations vers les pays tiers de l’Union européenne.