« Comme beaucoup, l’approvisionnement en ovoproduits est très tendu. Nous arrivons à trouver de la matière, mais pas en quantité et en élargissant nos choix. Nous achetons de la coule d’œufs, du blanc et du jaune. Historiquement, dans l’Ouest, là où les zones ont été le plus touchées. On essaye de travailler le local, mais nos fournisseurs vont eux-mêmes élargir leur approvisionnement en ce moment. Nos partenaires se fournissent là où ils peuvent. Chez nous, ce sont les chouquettes qui consomment le plus d’œufs. Et la pâte à chou a un cahier des charges bien spécifique. On ne peut pas prendre n’importe quoi. Les prix battent des records, et si on ne paye pas, on n’a pas de matière. Et quand on a passé le cap du prix, on n’a pas non plus l’ensemble de la matière dont on aurait besoin. Nous n’avons pas réduit nos volumes de fabrication, mais nous avons plutôt dû revoir les plannings de production, afin d’adapter la fabrication à la matière que l’on réceptionnait. Pour résumer, nous n’avons pas toujours ce que l’on veut, on adapte notre planning de production aux livraisons et on élargit notre sourcing. Cela étant, il est clair que cela ne change pas la trajectoire vers la suppression de la cage en 2025. »
