Pâques n’a pas calmé le marché de l’œuf
L’évolution des prix des œufs français, au 4 avril 2024, expliquée par Les Marchés qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).
L’évolution des prix des œufs français, au 4 avril 2024, expliquée par Les Marchés qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).

Œuf de table : Aucun changement de ton sur le marché de l’œuf tout-venant vers les centres de conditionnement cette semaine, avec toujours des très bonnes commandes, quel que soit le code considéré. Si certains opérateurs jugent que les besoins sont un peu gonflés par crainte des ruptures, toujours est-il que la consommation est très dynamique.
En calibré vers les grossistes, les acheteurs sont là aussi au rendez-vous, avec des lots spots qui se négocient sur des bases de prix stables à haussières selon les stratégies de chacun.
Industrie : Cette semaine, le marché de l’œuf destiné à l’industrie restait très peu offert, on ne rapportait aucun débord après Pâques contrairement aux années plus classiques. Pour autant, les prix n’évoluaient pas vraiment sur les rares échanges en spot qui nous ont été rapportés. Le marché de l’ovoproduit est jugé correct dans l’ensemble, si les uns se plaignent de la concurrence des importations les autres affichent un carnet de commandes rempli. A noter un déséquilibre matière depuis plusieurs semaines, si la demande est jugée bonne en jaune, celle en blanc est à la traîne, or l’export vers l’Asie est très ralenti.