Arrêt de l’euthanasie des poussins
Ovosexage : la filière s'inquiète des distorsions de concurrence
La filière œuf manifeste son inquiétude quant à l’obligation d’ovosexage des œufs d’ici fin 2022, et demande un échange de toute urgence avec le ministre de l’agriculture.
La filière œuf manifeste son inquiétude quant à l’obligation d’ovosexage des œufs d’ici fin 2022, et demande un échange de toute urgence avec le ministre de l’agriculture.
Le CNPO rappelle dans un communiqué que la filière française des œufs et des ovoproduits est très inquiète quant à l’annonce de la publication du décret sur l’obligation de l’ovosexage à l’échelle nationale.
L’interprofession alerte Julien Denormandie sur les modalités d’application prévues et lui demande d’échanger sur le sujet avec l’ensemble des maillons de la filière avant que ne débute le Space ce mardi 14 septembre.
"La France ne doit pas être le seul pays européen, avec l'Allemagne, à être soumise à une obligation nationale d'ovosexage", insiste le comité interprofessionnel.
Si la filière œuf française est consciente des enjeux de bien-être animal et veut se diriger vers l’arrêt de l’euthanasie des poussins mâles, il lui semble, par ailleurs, impossible de tenir les délais annoncés par le ministre, à savoir fin 2022.
« L’application de ces nouvelles techniques aura des répercussions inévitables sur le coût de production des œufs et des ovoproduits et sur sa compétitivité. Alors que la filière française assure la souveraineté de la France en œufs et ovoproduits, une telle mesure ouvrirait grand les portes aux importations et contredirait le discours du Président de la République », souligne le CNPO.