Ovins : des importations britanniques au plus bas
Ovins : Au moins 20 ans que le Royaume-Uni n’avait pas importé aussi peu de viande ovine qu’en 2017, où ses achats n’ont pas dépassé 80 200 tonnes, selon AHDB. C’est 11 % de moins qu’en 2016. Néanmoins, en valeur, les importations britanniques ont progressé de 9 % entre 2016 et 2017 pour atteindre 384,3 millions de livres sterling l’an dernier. C’est surtout la Nouvelle-Zélande qui a été moins présente outre-Manche, avec des envois en baisse de 22 % (52 000 t), tandis que les expéditions australiennes ne reculaient que de 2 % à 11 200 t. L’Irlande a profité de la moindre présence de l’Océanie pour étoffer ses chargements à destination de son voisin puisque avec 9 400 t, ses expéditions ont bondi de 55 %. Au premier trimestre 2018, tout laisse à penser que les importations britanniques vont rester contenues, les tarifs élevés de la viande ovine sur le marché mondial incitant la Nouvelle-Zélande à écouler sa production en Chine.
Bovins : Sur les onze premiers mois de 2017, les abattages européens de bovins sont restés stables par rapport à la même période de 2016, selon Bruxelles. La hausse des abattages de bœufs (+3,3 %) et de génisses (+5,9 %) ayant été compensée par le recul des abattages de vaches (-3,3 %) et de jeunes bovins (-3,6 %). À noter, la progression de 6,5 % des abattages en Irlande, de 4,1 % aux Pays-Bas et de 9,3 % en Pologne tandis qu’ils reculent 6,4 % en Italie.