Optimisation de nettoyage : Boccard s’appuie sur son Track Advance
Présent dans la zone Usine du Futur du CFIA avec un démonstrateur de NEP, Boccard met en avant son offre d’optimisation du nettoyage, basée sur son outil digital TrackAdvance.
Présent dans la zone Usine du Futur du CFIA avec un démonstrateur de NEP, Boccard met en avant son offre d’optimisation du nettoyage, basée sur son outil digital TrackAdvance.
« Nous sommes des concepteurs intégrateurs de process et de nettoyage et nous avons développé depuis quelques années notre offre d’optimisation, que nous renforçons encore » explique Marine Pasco, en charge de l’offre d’optimisation de la performance chez Boccard, basée à Montauban de Bretagne.
Entrée dans l’entreprise il y a 18 mois pour développer cette offre après 6 ans en abattoir de porcs, l’ingénieure AgroCampus illustre l’importance de cette recherche d’optimisation. « En matière d’optimisation du nettoyage, le client peut chercher à réduire sa consommation d’eau, de produits ou bien encore le temps du nettoyage sans bien sur impacter sur la qualité de celui-ci. Nous travaillons toujours en proximité avec le service qualité pour que celui qualifie toute modification que nous pourrions recommander » explique-t-elle.
Collecte de données
Le processus commence par une première phase de collecte de données sur au moins 30 lavages, grâce à TrackAdvance qui émet des rapports de production et des rapports de nettoyage. « Notre outil digital, conçu en 2012 pour un objectif de traçabilité, en est désormais à sa 4ème version pour valoriser toute sa puissance de collecte et d’analyse des données. Soit l’entreprise est équipée de notre outil, soit elle dispose d’un autre outil et nous travaillons sur les données off line qu’elle nous fournit, soit encore nous installons une version mobile de TrackAdvance pour la durée de la campagne de collecte » détaille Marine Pasco. Les données sont issues des capteurs en place dans l’usine (transmetteur de température, de conductivité, débit d’envoi et de retour) complétés éventuellement, par exemple avec un turbidimètre.
Des économies d'eau
Après analyse des données, Boccard mobilise son expertise pour établir ses recommandations. Leur mise en œuvre constitue une seconde phase qui se termine par une seconde campagne de mesures pour valider la réalité des gains annoncés. « L’écart au standard est parfois difficile à identifier par une société qui ne dispose pas toujours des ressources pour analyser toutes les données. Par exemple, dans une entreprise, nous avons pu gagner 23% de consommation d’eau déminéralisée et chauffée soit 260 m3/an en identifiant la cause de l’écart au standard, une boule de lavage coinçée à cause d’un problème de pression. Dans une grosse laiterie, nous avons mis en évidence un temps excessif de lavage de 284 h/an sur 3 des 140 objets (tuyauterie ou cuve) » illustre la spécialiste. Elle travaille également sur l’optimisation pure comme l’intégration des temps entre l’aller et le retour des produits d’un objet à la station. « Cela peut libérer un bon nombre d’heures pour augmenter la production » conclut-elle.