Œufs : une demande régulière en Europe
Œufs : Les avis étaient quelque peu partagés mardi en France. Pour les uns, les commandes restaient soutenues pour une offre insuffisante pour couvrir tous les besoins du moment. D’autres, en revanche, notaient un ralentissement plus ou moins net de la demande par rapport à la semaine dernière. Une partie des détaillants et grossistes semblaient marquer une pause, préférant attendre d’y voir plus clair quant au niveau de l’offre, à l’orientation de leur prix d’achat et surtout, à la tenue de la consommation en fin de semaine. Pour ces opérateurs, l’offre n’était toutefois pas excessive. Ainsi le marché français apparaissait-il globalement porteur et les cours ont-ils conservé une orientation haussière.
Le commerce est resté fluide et dans l’ensemble dynamique ces derniers jours en Europe, porté par un effet rentré qui ne s’est pas encore essoufflé. La demande étant dans l’ensemble supérieure à l’offre, les prix sont fermes que ce soit au Nord ou au Sud. Néanmoins, l’offre est abondante, et dès que la consommation va se tasser, les prix pourraient baisser. En parallèle, les exportations européennes vers les pays tiers sont jugées correctes.
Volaille : Le prix de l’aliment pour les volailles a continué de baisser au mois d’août pour atteindre des niveaux qui n’avaient plus été vus depuis deux ans et demi. L’indice du coût des matières premières entrant dans l’aliment du poulet, calculé par l’Itavi, est ainsi inférieur de 13 % à son niveau d’août 2013 et de 3,5 % à celui de juillet 2014. Pour la dinde, la baisse est de 12,5 % sur un an et 4 % sur un mois. Pour le lapin, le recul est de 13 % sur un an et de plus de 2 % sur un mois.