Œufs : un réveil de l’industrie
Calibré : Les avis étaient assez nuancés quant à la santé du marché des œufs calibrés ce jeudi. Pour les uns, l’approche de la Chandeleur était synonyme de reprise des commandes, tandis que d’autres se disaient encore encombrés et avec des stocks en hausse. À Rungis, la morosité restait de mise avec des ventes jugées calmes pour la période. En tout-venant, même divergence, si certains constataient un regain de commandes des centres, d’autres peinaient à trouver preneurs pour leurs marchandises. Dans ce contexte d’offre globalement plus large que la demande, les cours se sont encore effrités.
En alternatif, on note que des promotions liées à la Chandeleur permettent d’écouler une partie des volumes bio et plein air supplémentaires par rapport aux mois précédents. En sol, la concurrence espagnole semble agressive.
Industrie : L’ambiance commerciale a évolué au fil des jours, la demande se faisant de plus en plus intéressée. Les industriels français continuaient de faire des achats pour alimenter leurs stocks en début de semaine, trouvant assez facilement des marchandises lorsqu’ils s’adressaient à des vendeurs touchés par la mévente sur le marché des œufs de table. Le commerce s’est ensuite accéléré depuis mercredi, avec notamment des commandes de négociants qui travaillent avec l’Europe du Nord. Alors que la grippe aviaire s’étend à l’est de l’Europe, il n’y a pas vraiment d’impact sur la production, les volumes concernés étant réduits, mais certains acheteurs allemands et néerlandais jouaient la carte de la prudence et cherchaient à sécuriser leurs approvisionnements tout en limitant les flux de marchandises en provenance des zones contaminées. D’où l’élargissement de la fourchette des prix.