Œufs : un marché toujours mouvementé
Calibré : Les habitudes commerciales restaient bousculées par la pandémie. Les grossistes étaient dans l’ensemble peu aux achats, faute de ventes vers la restauration commerciale, ce qui limite les débouchés pour le calibre G. La demande des centres était moins pressante que la semaine dernière, mais restait suffisante pour que les vendeurs maintiennent une certaine fermeté de leurs cours, notamment sur le calibre M. Les œufs alternatifs bénéficiaient de la bonne tenue des ventes dans la grande distribution. Dans l’ensemble, les opérateurs rapportaient des disponibilités à peine suffisantes en bio, et un marché fluide en plein-air comme en sol.
Industrie : Toujours pas de regain de demande des industriels qui constatent que le marché des ovoproduits reste toujours à la traîne. Le débouché de la restauration commerciale faisait toujours défaut tandis que les fabrications pour la fin de l’année démarraient sur un rythme mou. Certains utilisateurs d’ovoproduits avaient aussi profité du férié pour arrêter les fabrications quelques jours pour des maintenances. D’autres attendaient les nouvelles annonces du premier ministre prévues jeudi soir pour évaluer leurs besoins, dans ce contexte les achats d’œufs demeuraient restreints. La fourchette des prix se montrait assez large ; certains vendeurs étant contraints de faire des concessions importantes vers l’export pour limiter leurs stocks tandis que d’autres parvenaient à tenir leurs prix voire les redresser légèrement. En œufs alternatifs, marché équilibré et prix fermes.