Œufs : un marché qui manque d’entrain
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Calibrés : Le marché français de l’œuf calibré tendait à marquer le pas au lendemain du 14 juillet. Le calme s’est intensifié dans les grandes agglomérations et dans les régions peu touristiques. Si certains opérateurs jugeaient l’activité satisfaisante dans les zones de villégiature, elle n’avait rien d’exceptionnelle pour la période pour d’autres. En parallèle, l’offre, peu évolutive, se révélait suffisante pour répondre aux besoins du moment. De quoi laisser les tarifs stables à baissiers selon le calibre et l’opérateur considérés.
En œufs tout venant destinés au conditionnement, le marché restait lourd et globalement excédentaire. Les ventes se révélaient poussives et des concessions tarifaires étaient relevées.
Sur le marché des œufs alternatifs, le commerce manquait dans l’ensemble de tonus en bio et en plein air dont les disponibilités s’étoffaient.
Industrie : Très peu de changements sur le marché des œufs destinés à l’industrie. Dans la continuité des semaines précédentes, le commerce français a globalement manqué d’entrain cette semaine. Les entreprises d’ovoproduits présentant toujours des besoins modérés, la demande en spot s’est révélée mesurée. Les échanges se sont globalement effectués sur des niveaux de prix similaires à la semaine dernière. À noter que le commerce à l’export vers les pays du nord de l’Europe semblait de plus en plus concurrentiel avec le placement d’autres fournisseurs européens. En revanche, un regain d’opportunités à l’export vers l’Espagne a été relevé par certains vendeurs ces derniers jours, sur des bases tarifaires plutôt situées sur le haut de la cotation française.