Œufs : un marché qui demeure compliqué
Calibré : Plusieurs opérateurs se disaient encore lourdement chargés jeudi, et déploraient une demande assez timorée que ce soit de la part des grossistes ou des centres de conditionnement, qui disposeraient de stocks assez conséquents. Pour autant, d’autres constataient une certaine amélioration de l’ambiance commerciale et jugeaient que le marché regagnait en fluidité. Dans ce contexte, si les uns étaient amenés à faire des concessions de prix, ce n’était pas le cas des autres et le marché était diversement orienté. En alternatif, on notait que les disponibilités en sol restaient insuffisantes, d’autant plus que c’est le code mis en avant par certaines enseignes pour les promotions de la Chandeleur. En plein-air, le marché restait peu évolutif, certains déploraient une consommation trop calme. Enfin en bio, l’inquiétude reste vive pour les semaines à venir, la production pourrait bien avoir progressé davantage que la consommation.
Industrie : Les échanges sont restés assez actifs cette semaine, dans un contexte de disponibilités larges et de prix attractifs pour les industriels à même de remplir leurs stocks. Par ailleurs, quelques vendeurs rapportaient de nouvelles ventes vers les Pays-Bas et l’Allemagne, ce qui leur a donné des marges de manœuvre dans leurs négociations. Les prix pratiqués sont restés dans la même fourchette que la semaine précédente pour les œufs de cage. En alternatif, les industriels notaient des propositions qui s’étoffaient, notamment en bio mais aussi en plein-air lié à des problèmes de date.