Œufs : un marché allemand proche de l’équilibre
Œufs : Le commerce de l’œuf calibré était calme mardi en France. La demande manquait d’entrain mais n’en demeurait pas moins normale pour la période. Les besoins des grossistes étaient plus mesurés, chacun attendant d’y voir plus clair quant à la consommation ces prochains jours. A l’inverse, les promotions en grande distribution entraînaient un bon courant d’affaires. L’intérêt pour le calibre M ne se démentait pas, tandis que le G restait délaissé, d’où des stocks qui persistaient. Néanmoins, des lots entrent en mues ou partent à la réforme, ce qui ne va plus tarder à se traduire par un allègement de l’offre. A noter également le manque d’attractivité des œufs français à l’export, mais aussi le réveil des achats industriels. Dans l’ensemble, les volumes étaient largement suffisants pour couvrir les besoins, et les cours se sont tassés.
En Allemagne, les prix se stabilisent. Les besoins des détaillants sont très satisfaisants et la demande industrielle régulière. En parallèle, l’offre est plus limitée (nombreuses réformes en cours). L’Espagne et L’Italie sortent de trois semaines écourtées par des fériés. Les retards d’enlèvement alourdissent l’offre. La demande présente néanmoins des signes de reprise. Cours stables à baissiers. Au Royaume-Uni, l’offre suffit à couvrir tous les besoins, ce qui limite les possibilités d’export des autres états membres.
Volaille : La production française de volaille a reculé de 3 % sur les trois premiers trimestres de 2014 par rapport à 2013, à 1,35 million de téc selon Agreste. Ce repli est lié à la chute de 4 % de la production de poulet depuis l’arrêt des restitutions. La production de dinde baisse aussi de 4 %, tandis qu’à l’inverse celle de canard augmente de 2 %. Sur cette période, le solde du commerce extérieur de viande et préparations de volailles reste positif, soutenu par les exportations de dinde et de canard, alors que le solde des échanges de poulet est négatif. Les importations de viande de poulet augmentent en effet de 3 % (+6 600 téc d’Europe et +3 800 téc des pays tiers).