Œufs : toujours peu d’embellies
Calibré : aucun changement majeur sur le marché des œufs calibré. Le commerce manquait toujours de tonus en cette période estivale. La demande restait globalement calme. Si dans certaines zones de vacances, les commandes étaient jugées régulières, cela ne permettait pas de compenser la baisse de la demande dans les grandes agglomérations et les régions peu touristiques. Dans le même temps, l’offre restait peu évolutive mais supérieure aux moindres besoins du moment. De quoi attiser la concurrence à la vente et peser sur les prix. À noter que plusieurs opérateurs ont été contraints de faire des concessions tarifaires.
Sur le marché des œufs tout venant destinés au conditionnement, les opérateurs se disaient chargés en marchandises tandis que la demande des centres demeurait globalement faible.
En alternatif, l’offre étoffée en bio et en plein air pesait davantage sur le marché.
Industrie : peu d’évolution sur le marché des œufs tout venant destinés à l’industrie. La demande demeurait toujours globalement atone cette semaine, tout dépendait des débouchés des entreprises d’ovoproduits considérées. L’offre restait stable, voire tendait à s’alourdir du fait de la mauvaise santé du marché du conditionnement. Les industriels français présentaient peu de besoins en cette période. Une partie des volumes a de nouveau trouvé le chemin de l’export avec cependant des concessions tarifaires du fait de la concurrence européenne. Dans ce contexte, les prix oscillaient entre stabilité et léger tassement selon les négociations acheteurs/vendeurs.