Œufs : stabilisation des cours du calibré
La tendance de vendredi restait similaire à celle de la veille. En calibré, les grossistes calaient face au niveau élevé des prix, d’autant plus qu’ils avaient moins de besoins, d’une part avec la fin de mois, de l’autre car certains de leurs clients les boudaient et allaient s’approvisionner en grande distribution. En revanche, les centres restaient aux achats et les commandes demeuraient dynamiques. De quoi voir les opérateurs qui vendent les œufs tout-venant disposer encore d’une marge pour augmenter leurs tarifs, tandis que ceux qui écoulent du calibré stabilisaient leurs prix face à la froideur des acheteurs.
Poule de réforme : va-et-vient dans les plannings
Pour les abattoirs, il fallait faire le grand écart la semaine dernière. L’offre se montrait très limitée et les éleveurs continuaient de chercher à décaler les abattages pour profiter des tarifs exceptionnels des œufs. Ils tentaient de placer leurs lots sur le mois de décembre, déjà très rempli. La cadence était par conséquent ralentie ces derniers jours. Or la demande était tonique sur tous les fronts. Vers l’Afrique, c’est l’heure des derniers embarquements pour la période festive. Le marché du frais était dynamique, quant à l’export (en vif ou en frais), il restait régulier vers la Belgique notamment, qui manque toujours de poules, les conséquences de la fraude au fipronil pesant encore sur l’aviculture locale. La fourchette des prix restait large, certains se jugeant assez approvisionnés ou fonctionnant à marche ralentie.
En poules de reproduction, les disponibilités s’affichaient pour l’heure mesurées alors que le marché du frais était porteur, les cours progressaient.