Œufs : quelques complications après le férié
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Calibré : Que ce soit pour des raisons logistiques, liées aux difficultés de trouver des transporteurs en cette période entrecoupée de férié, ou car ils commençaient à avoir un peu d’offres, certains opérateurs affichaient un discours un peu plus prudent aujourd’hui. À noter que d’autres, moins chargés, jugeaient l’ambiance tout à fait satisfaisante. En tout-venant, les avis étaient très partagés, certains jugeaient leurs ventes fluides, d’autres acceptaient des concessions tarifaires. En calibré, si la plupart se disaient à jour, certains évoquaient un peu de stock ou une demande peu lisible et jugeaient que les prix se tassent. On peut noter néanmoins que trois éléments sont en mesure de relancer les ventes rapidement : le début de mois, la fin des vacances scolaires et surtout le début du Ramadan, pour lequel les grossistes sont déjà aux achats, ce qui anime le marché des œufs des œufs conventionnels, notamment les blancs.
Sur le marché de l’alternatif, très peu de changement par rapport à la semaine dernière. Le rapport offre/demande était jugé équilibré en plein-air comme en sol. Le bio se distinguait encore par ses excédents, une grande partie des œufs restait dirigée vers l’industrie, où elle est déclassée en code 2.
Industrie : Le marché de l’ovoproduit était plutôt calme, sans surprise puisque les utilisateurs ne travaillaient pas le premier mai. Néanmoins certains ouvraient tout de même leurs portes le 8 mai. Les achats des industriels restaient réguliers et ont montré bien peu d’évolution depuis la semaine dernière. L’ambiance semblait équilibrée, sur des bases tarifaires assez similaires, d’autant plus qu’il n’y a plus de pression des opérateurs étrangers.