Œufs : petit ralentissement du marché européen
Œufs : L’ambiance restait calme mardi en France, malgré le début de mois. Si celui-ci entraînait quelques commandes de réassort, la majorité des professionnels estimait que la demande du moment ne permettait pas d’absorber tous les volumes, en particulier en calibres G et M. Et ce malgré les efforts de certains vendeurs pour écouler leurs surplus vers l’industrie ou l’étranger. Un contexte qui laissait les cours sous pression. Bien que sans entrain, le marché des petits et de très gros œufs restait proche de l’équilibre.
Le marché européen marque le pas cette semaine. En Allemagne, les Länder les plus peuplés sont en vacances scolaires et les autres ne vont pas tarder à y être. La consommation apparaît donc plus mesurée. La demande s’avère également peu soutenue dans les autres états du Nord comme en Espagne. Dans chaque pays, l’offre se révèle tout à fait suffisante pour couvrir tous les besoins. Les prix oscillent entre maintien et repli.
Volaille : L’aliment volaille a poursuivi sa baisse le mois dernier. Entre août et septembre, l’indice du coût des matières premières publié par l’Institut technique de l’aviculture s’est ainsi replié de 4,9 % pour le poulet, 4,2 % pour la dinde, 3,9 % pour la dinde et 3 % pour le canard à rôtir. Ils n’avaient pas atteint de niveaux aussi bas depuis janvier 2012. De quoi donner un peu d’air aux producteurs, qui subissent une certaine pression tarifaire de la grande distribution qui cherche des produits d’appel au rayon volailles, pour attirer le consommateur dans les magasins.