Négociations commerciales
Œufs : l’UGPVB appelle à une revalorisation sans délai
Dans un contexte de hausse des coûts de production pour tous les codes, l’organisation bretonne entame les négociations commerciales en demandant des hausses.
Dans un contexte de hausse des coûts de production pour tous les codes, l’organisation bretonne entame les négociations commerciales en demandant des hausses.
Alors que les négociations commerciales s’ouvrent, la section œuf de l’UGPVB rappelle que la revalorisation des prix de ventes pour les centres d’emballages et les fabricants d’ovoproduits est « une question de survie vu qu’ils indexent leurs prix d’achat aux éleveurs sur l’évolution du coût alimentaire depuis longtemps ».
Or le prix des matières premières composant l’alimentation des poules pondeuses a augmenté de 32.5 % depuis octobre 2020, rappelle l’UGPVB. Aucun changement de tendance n’est attendu à moyen terme sur le marché de l’alimentation animale ; et dans les semaines qui viennent l’aliment devrait progresser de nouveau de 40 €/tonne estime l’organisation.
Une hausse des coûts plus forte en bio
L’UGPVB rappelle par ailleurs que l’œuf bio, en plus de subir la hausse des couts de l’alimentation animale, va être plus cher de 26 % à produire à partir de janvier et de l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation UE.
Une hausse urgente à mettre en œuvre
« Cette répercussion en cascade des coûts doit devenir une réalité SANS DELAI dans le cadre des négociations commerciales actuelles auxquelles les éleveurs seront très attentifs. Ils n’admettront pas la remise en cause de leurs contrats de vente si ce principe de partage équitable de la valeur n’est pas respecté par les clients situés à l’aval de la filière Œuf, et le feront rapidement savoir » interpelle l’UGPVB