Œufs : l’Europe se cherche
Œufs : La toute fin septembre n’a pas été synonyme de changement en France. Malgré l’imminence du début de mois, le calme restait de rigueur hier sur le marché de l’œuf calibré. Les commandes étaient limitées, tout comme les besoins à l’export. En parallèle, l’offre demeurait plutôt mesurée en calibres TG et P mais se révélait supérieure aux besoins en G et M. Si les premiers ont vu leurs tarifs se maintenir, des concessions tarifaires ont dû être réalisées pour écouler les seconds.
Le marché européen semble se chercher. Les cours sont diversement orientés selon le pays et la catégorie d’œufs considérés. Les vendeurs sont réticents à abaisser leurs tarifs, tandis que certains acheteurs semblent jouer la montre. Un contexte qui se traduit par des cours peu évolutifs. A noter qu’en Allemagne, les vacances d’automne débutent dans certains Länder, ce qui atténue la consommation, mais le férié du 3 octobre et les premiers achats industriels pour les préparations de Noël soutiennent la demande.
Volaille : Les préparatifs du début de mois redonnent un peu d’activité aux opérateurs. Le marché du poulet reste le plus dynamique, mais ce tonus cache quelques disparités : les filets sont très demandés, le PAC est fluide mais les ventes du cuisses sont nettement plus compliquées. En filet de dinde, la demande reste poussive, et si les prix sont plutôt stables, c’est que l’offre est limitée. En produits d’hiver (poules, coq, lapins), c’est encore le calme plat. La météo n’incite ni les ménages ni la restauration commerciale à se porter aux achats.