Œufs : l’Europe renoue avec la hausse
Le marché français est globalement apparu très fluide mardi et les cours ont confirmé leur progression. Les avis étaient toutefois partagés. Si les uns jugeaient le commerce proche de l’équilibre, les autres notaient des manques de marchandises assez sensibles. Ces opérateurs faisaient état d’un regain d’activité sur le marché français mais aussi à l’export, vers l’Union européenne comme à destination des pays tiers. A noter que ce petit réveil du grand export serait à relier à la grippe aviaire qui sévit aux États-Unis. Celle-ci entraîne des mesures d’embargo sanitaire de leurs principaux clients —qui commencent à se tourner vers d’autres fournisseurs— ainsi qu’une baisse de l’offre et une hausse des prix.
En Europe, les cours augmentent également. La demande est plus soutenue, tant sur le marché communautaire qu’à l’export pour une offre stable à baissière.
Volailles : La fin des perturbations liées aux fériés et une météo annoncée plus favorable pourraient relancer la gamme estivale. En lapin, le commerce est ralenti, quelques promotions permettent d’écouler les volumes. Les cours baissent. C’est dans la filière poulet export que le commerce est plus animé : en proie à une grippe aviaire très importante, les États-Unis perdent du terrain sur le marché mondial. L’euro qui reste faible devrait permettre aux exportateurs européens de tirer leur épingle du jeu.