Œufs : les œufs français pour la séparation toujours rares
L’évolution des prix des œufs français, au 11 janvier 2024, expliquée par Les Marchés qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).
L’évolution des prix des œufs français, au 11 janvier 2024, expliquée par Les Marchés qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).
Œuf de table : Peu de changement sur le marché de l’œuf calibré destiné aux grossistes. Certains opérateurs évoquent des ventes modérées notamment vers Rungis qui les conduisent à accorder quelques concessions tarifaires, notamment dans les calibres supérieurs. De quoi se mettre facilement à jour en bénéficiant toujours de tarifs intéressants. Pour d’autres, l’heure reste à la fluidité. Vers les centres de conditionnement, le commerce, quoi que plus ralenti qu’en fin d’année, demeure bien assez dynamique au vu de l’offre du moment.
Industrie : L’activité vers les casseries était un peu plus dynamique cette semaine, quoi que très hétérogène selon les différentes stratégies d’entreprises. Ainsi si certains se plaignent d’une concurrence européenne un peu plus pressante, d’autres, contraints par leurs cahiers des charges à utiliser les œufs français, trouvent toujours difficile de s’approvisionner. Dans l’ensemble on note une certaine pression baissière des œufs sous APDI, à l’inverse les œufs français de cœur de ponte pour la séparation restent rares et les prix se raffermissent.