Œufs : le marché sort de sa torpeur
Calibré : C’est la logistique qui occupait les esprits jeudi, et non les surplus de marchandises comme c’est souvent le cas en cette période de l’année. Au contraire, un regain d’intérêt se faisait sentir au lendemain du 8 mai et personne ne semblait submergé par son offre, que ce soit en œufs calibrés ou tout venant. Si une partie de la filière relevait de larges stocks, d’autres se mettaient à jour plus rapidement que prévu. La fin de la série de jours fériés semblait encourager les détaillants à revenir aux achats, tous calibres confondus. Le M profitait en outre du début du ramadan.
En œufs alternatifs aussi, la demande présentait des signes d’embellie. Tout dépendait ensuite du niveau de l’offre. Les volumes étaient tout juste suffisants en sol, tandis que l’équilibre apparaissait proche en plein air. En bio, le marché était largement approvisionné et de bas prix ont encore dû être acceptés vers l’industrie. Des sacrifices qui semblaient un peu moins forts et moins fréquents que ces dernières semaines, certains opérateurs ayant opté pour des réformes anticipées ou le passage d’une partie des bâtiments en plein air.
Industrie : Le 8 mai a perturbé la logistique des industriels, surtout du côté des livraisons. Leurs commandes d’ovoproduits sont restées limitées cette semaine, limitant d’autant leurs besoins. En parallèle, l’offre était large au lendemain du 1er mai, alourdie par les jours chômés et une activité mitigée sur le marché du conditionnement. Ce dernier sortait toutefois peu à peu de sa torpeur. Les méventes ont été moins nombreuses, limitant les propositions aux industriels. Encore sous pression avant le week-end, les prix se sont par la suite stabilisés.