Œufs : le marché français reste déficitaire
Industrie : Nouvelle semaine de forte hausse des prix des œufs tout venant destinés à l’industrie. Aux mêmes causes, les mêmes effets ; l’offre hexagonale restait insuffisante pour répondre aux besoins toujours soutenus des industriels et ce d’autant plus que l’activité demeurait tonique sur le marché du conditionnement. À cela s’ajoutait encore une pression communautaire, une partie de nos voisins (pays du Nord, Italie) souhaitant toujours s’approvisionner en France.
Une telle flambée (+49,5 centimes, soit +72,3 % depuis la mi-juillet) n’est pas sans conséquence sur la santé financière des entreprises d’ovoproduits, aux prix de vente qui n’ont jusqu’à présent pas suivi le même rythme de croissance. De quoi inciter certains opérateurs à ajuster leur stratégie commerciale ; poursuivre les livraisons à la hauteur des attentes si les hausses supportées en amont sont répercutées en aval, ou être contraint de limiter plus ou moins drastiquement les quantités livrées lorsque la revalorisation n’est pas au rendez-vous, faute de pouvoir s’approvisionner à des prix plus bas.
Calibré : Le marché de l’œuf calibré restait déficitaire hier. La demande des grossistes et des détaillants était jugée régulière et plutôt correcte pour la période, sans plus. Reste que tous les besoins n’étaient pas couverts. Si certains centres arrivaient bon an mal an à livrer leurs clients, d’autres commençaient à répartir leurs disponibilités sur l’ensemble de leur clientèle plutôt que de pénaliser l’un par rapport à l’autre. Un déséquilibre offre/demande qui s’est répercutée sur les prix et qui ne semblait pas en mesure de prendre fin rapidement, faute de disponibilités plus larges sur le marché de l’œuf tout venant.