Œufs : la torpeur estivale reste de mise
Calibré : sous l’effet des vacances, la demande française demeurait calme, d’autant plus que la consommation restait incertaine en cette période de post-confinement. Seuls certains opérateurs présents dans les zones de villégiature jugeaient leurs commandes meilleures en ce milieu de semaine. À l’échelle nationale, cependant, cela ne permettait pas de compenser la baisse de la consommation. L’offre n’évoluant guère mais demeurant toujours supérieure à la demande du moment, les cours s’effritaient de nouveau.
Même tendance sur le marché des œufs tout venant destinés au conditionnement, l’offre tendait à s’étoffer en raison du manque d’entrain de la demande des centres.
Les larges disponibilités en œufs bios et plein air continuaient d’alourdir le marché de l’alternatif.
Industrie : l’activité sur le marché des œufs tout venant destinés à l’industrie demeurait calme. Les industriels français présentaient toujours peu de besoins en lien avec la demande atone des entreprises d’ovo produits qui tournent au ralenti. Si les méventes en œufs tout venant pour le conditionnement et en calibré ont entraîné un petit regain de marchandise, celle-ci n’a été que partiellement orientée vers l’industrie. Dans l’ensemble, l’offre tendait à s’équilibrer à la demande du moment, les cours sont restés inchangés.