Œufs : la Pologne questionne
Les ventes étaient qualifiées de très calmes à régulières vendredi, tout dépendait des opérateurs et de leurs débouchés. Toujours est-il que l’offre restait amplement suffisante pour satisfaire les besoins modérés du moment. Le commerce était un peu plus lourd en calibre G, pénalisé par une demande atone. En tout-venant, les centres étaient chargés et limitaient leurs achats.
À l’étranger, la baisse liée aux fêtes semble avoir été moins prononcée qu’en France. Dans le sud de l’Europe, on pense déjà à la reprise, le commerce se réveille et les échanges reprennent. En Allemagne, la demande est certes moins pressante qu’en décembre mais elle est jugée correcte et si l’offre est large les stocks ne montent pas, les cours reculent encore modérément. C’est surtout la détection de la grippe aviaire en Pologne qui pose question. Pour l’heure, les volumes concernés sont très restreints et l’épisode n’a pas de conséquences directes sur le marché. Néanmoins les industriels allemands jouent la carte de l’anticipation. Craignant des complications pour s’approvisionner en cas d’épizootie, ils sont revenus aux achats plus tôt que d’habitude, ce qui contribue à animer le marché et limiter la baisse des cours.