Œufs : la chute des cours se poursuit à travers l’Europe
Œufs : Le marché français de l’œuf calibré est apparu un peu plus animé mardi, sortant un peu de sa torpeur des deux dernières semaines. La plupart des détaillants et des grossistes revenaient aux achats, s’étant très peu couverts les jours précédents. Ils privilégiaient pour la plupart le calibre M, moins onéreux que le G. Il profitait en outre des préparatifs du ramadan, qui commence demain. À l’inverse, les gros œufs restent délaissés. Les surplus continuaient de croître et pesaient toujours sur les prix. Ambiance lourde en calibre TG et P, dans un contexte de demande moins terne mais néanmoins insuffisante pour absorber tous les volumes.
La baisse des cours se poursuit également chez nos voisins européens, et en particulier en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas et en Espagne. En cause, une consommation limitée pour une offre en croissance, alourdie par les récents jours fériés (1er mai, Ascension) et alors que se profilent de nouvelles perturbations avec la Pentecôte et pour certains états membres la fête Dieu. Seule l’Espagne pourrait renouer un peu plus rapidement avec la fluidité, sans jour chômé avant la mi-août et l’installation progressive de la saison touristique.
Volaille : En cumul sur janvier et février, selon Agreste, l’heure est à une croissance de 4,2 % des mises en place de poulet par rapport à la même période de 2017, à plus de 149,4 millions de têtes. Continuant de récupérer des épisodes de grippe aviaire, la filière canard voit son nombre de canetons augmenter de 10 % et dépasser 11,56 millions. La hausse est également franche en dinde, avec 7,5 millions de dindonneaux installés, soit 7,3 % de plus en un an.