Œufs : fin de semaine qui reste compliquée
Industrie : Le manque de tonus des marchés des œufs calibrés et tout venant a conduit les vendeurs à tenter de dégager le plus de volumes possible vers l’industrie pour limiter leurs stocks. Néanmoins, les acheteurs se disaient amplement approvisionnés, d’autant plus que le fonctionnement de leurs outils se montrait parfois perturbé par les jours fériés. Dans ce contexte, ils n’ont réalisé de nouveaux achats que sur des bases de prix toujours baissières. Quelques volumes ont par ailleurs trouvé preneur auprès d’acheteurs européens, notamment espagnols.
Calibré : Légère note de soulagement chez certains opérateurs ce vendredi matin en constatant quelques commandes de réapprovisionnement des centres de conditionnement mais ce léger regain de demande semblait encore loin de pouvoir se mesurer à l’abondance de l’offre, que ce soit en élevage ou en stock. Dans ce contexte, les cours des œufs calibrés ont continué de s’éroder. Néanmoins la tendance a évolué et dorénavant le commerce des œufs de calibre G se montre plus compliqué que le calibre M, qui bénéficie de l’écart de prix du moment.
Poule de réforme : la tension se confirme
Tout était synonyme de facteurs de tension la semaine dernière sur le marché de la poule. Les cours des œufs ont continué à chuter, incitant de nouveaux éleveurs à réformer. Or les propositions de lots non planifiés ne rencontraient aucun intérêt de la part d’abattoirs s’estimant pleins jusqu’à l’été. Les deux fériés dans la même semaine ont par ailleurs nécessité d’importantes adaptations logistiques du côté du transport de poules. Enfin le beau temps n’a pas contribué à animer les ventes en frais. Dans ce contexte, aucune amélioration tarifaire n’a été constatée, bien au contraire, les abattoirs travaillant avec l’export se montrant prudents au vu du commerce qui manque de tonus, ce qui pourrait les contraindre à stocker plus longtemps les lots congelés. En poules de reproduction, le marché demeurait encombré et les prix sous pression.